Cet objectif est dédié à la caractérisation multi-échelles et physico-chimique des nanovecteurs à visée théranostique ainsi qu’à la mise en place de contrôles qualités pour leur validation. L’objectif est donc de mettre en commun toute une gamme d’équipements complémentaires pour étudier les caractéristiques physicochimiques des nanovecteurs (morphologie, taille, composition chimique, stabilité colloïdale, etc.), pour évaluer leur fonctionnalisation (greffage de systèmes protéiques, de polymères, de ligands, etc…) ainsi que leurs interactions avec des cibles biologiques (récepteurs membranaires, cellules, etc…) afin d’établir une fiche d’identité standardisée de ces nanovecteurs.
A titre d’exemple, la figure ci-dessous est une image obtenue par microscopie électronique à transmission à très haute résolution en mode balayage (STEM) de particules pseudo-virales (VLP) après coloration négative.

Image de nanovecteurs de type « virus-like particle » (VLP) prise par microscopie électronique en transmission (ICB).
Marie Estienney , Georges Tarris, Nicole Abou-Hamad, Alain Rouleau, Wilfrid Boireau, Rémi Chassagnon, Siwar Ayouni, Philippe Daval-Frerot , Laurent Martin, Frédéric Bouyer, Jacques Le Pendu, Alexis de Rougemont and Gael Belliot. “Epidemiological Impact of GII.17 Human Noroviruses Associated With Attachment to Enterocytes“; Front. Microbiol., 27 April 2022 Sec. Virology. https://doi.org/10.3389/fmicb.
Pour atteindre ces objectifs, le consortium s’appuie à la fois sur les plateformes de caractérisation disponibles chez les différents partenaires du projet et sur de nouveaux équipements de pointe — tels que la cryo/LC-MET, la HS-AFM ou encore un interféromètre Bio-Layer. Ces instruments de dernière génération permettent d’analyser avec une précision accrue les caractéristiques et les propriétés des nanovecteurs, seuls ou en interaction avec des milieux biologiques.
Afin de garantir la qualité et la fiabilité des données produites, une démarche qualité rigoureuse est mise en place. Elle repose sur l’élaboration de procédures opératoires standardisées (SOP) couvrant l’ensemble des étapes : préparation des échantillons, analyses, acquisition des données et traitement des résultats. Cette approche vise à harmoniser les pratiques, réduire la variabilité inter-opérateurs et assurer une cohérence scientifique optimale sur l’ensemble des instruments mobilisés.


Ce volet s’articule autour des axes suivants :